Daphné, un émulateur intelligent pour les jeux LaserDisc

Je parle rarement d’émulateur, mais je suis tombé sur un truc intéressant : un émulateur qui permet d’obtenir légalement les ROMs. Il s’agit de Daphné, un émulateur de jeux LaserDisc.

Les jeux LaserDisc, ce sont les ancêtres des QTE des jeux récents : en gros, il s’agissait de disques remplis de vidéos de très bonne qualité pour l’époque (nous sommes au début des années 80) avec une interactivité très limitée. Le plus connu est Dragon’s Lair, qui a donné son nom à l’émulateur (Daphné est la princesse dans le jeux), mais il y en a beaucoup d’autres. Le fonctionnement classique implique juste de faire la bonne commande au bon moment, ce qui va faire passer d’une scène à une autre. Le LaserDisc, contrairement aux VHS de l’époque, permettait de passer d’une scène à une autre très rapidement.

Ce qui est intéressant, c’est que les développeurs de l’émulateur ont un partenariat avec Digital Leisure, une société qui a réédité certains jeux sur DVD : si vous avez les DVD, vous pouvez télécharger automatiquement la « ROM » des jeux originaux. L’émulateur va vous demander le DVD et le valider (ce qui prend trois plombes, il lit le contenu entier du DVD) et télécharger le jeu, ce qui vous permet de jouer légalement. Petit bémol, ça ne fonctionne pas avec tous les jeux, mais c’est assez intéressant comme idée : ça permet de légaliser les choses, ce qui est rarement possible sur les anciens appareils qui utilisent des cartouches, même si on dispose de l’originale.

Les jeux

Les jeux


Attention, il faut un DVD

Attention, il faut un DVD


Vérification du DVD

Vérification du DVD


OK

OK

Dans les autres possibilités intéressantes de l’émulateur, il y a la possibilité de contrôler un vrai lecteur de LaserDisc avec l’ordinateur pour utiliser un clavier ou une manette comme entrée, mais ça demande un peu de matériel : un lecteur de LaserDisc équipé d’une prise série, un téléviseur cathodique (le composite des LaserDisc est moyen les écrans LCD), un câble série (et son adaptateur) et bien évidemment la partie la plus onéreuse : un LaserDisc issu d’une borne d’arcade.