ATi Rage 128 vs. ATi Rage 128

Récemment, j’ai récupéré une carte mère de Power Mac G3 en révision 2, et la carte était livrée avec une carte graphique Apple, la Rage 128. Et cette version diffère de celle que je possédais déjà.

Les différentes Rage 128

En fait, il existe différentes cartes basée sur la puce Rage 128 de chez ATi avec un connecteur PCI (il existe aussi des AGP). Chez Apple, on trouve deux versions : celle des premiers Power Mac G3 Bleu, sans radiateur, et celle de la seconde génération de Power Mac G3 Bleu, avec un radiateur. Dans les deux cas, les cartes proposent une sortie VGA et un connecteur pour une carte d’extension pour le décodage du MPEG2 (DVD) ainsi que 16 Mo de mémoire. ATi a ensuite vendu au moins trois variantes de la carte : la Rage Orion (16 Mo de mémoire, sortie VGA), la Nexus 128 (32 Mo de mémoire, sortie VGA) et la XClaim VR 128 (16 Mo, entrées et sorties analogique, VGA). Toutes les cartes utilisent du PCI avec la possibilité de prendre en charge un bus à 66 MHz, ce qui rapproche les performances de l’AGP 1x.

Apple vs. Apple

La différence entre les deux versions Apple vient des fréquences de fonctionnement. Assez logiquement, vu la présence d’un radiateur, la seconde version fonctionne plus rapidement. Pour le vérifier sans passer par une méthode empirique à base de benchs, j’ai juste extrait les BIOS et vérifié les fréquences. Ma première fonctionne à 75 MHz (GPU) et 75 MHz (mémoire), une fréquence assez basse pour la puce. La seconde carte, avec un radiateur, fonctionne nettement plus rapidement : 90 MHz pour le GPU et 100 MHz pour la mémoire. Je ne connais pas la fréquence des cartes commerciale d’ATi, mais les versions PC de l’époque fonctionnaient à 103/103 MHz (32 Mo) et 100/110 (16 Mo), soit environ 10 % de plus.

Rage 128 v1


Rage 128 v2


v1


v2

En conclusion

Dans la pratique, ça ne change pas tellement la donne : la carte est plus rapide, mais pas assez pour vraiment transformer une puce comme celle des cartes à base de Rage 128. Mais quand on a le choix – comme moi -, il vaut mieux dans l’absolu privilégier la seconde.