Let’s Play Apple Pippin : Shock Wave

Comme nous sommes plus ou moins confinés, j’en profite pour tester quelques jeux Pippin en vidéo, ce que j’avais fait il y a un moment. Cette semaine, Shock Wave, parfois appelé Shockwave Assault.

Shock Wave est un jeu sorti initialement sur la plateforme 3DO en 1994, par Electronic Arts. Il s’agit d’un shoot en 3D, qui use (et abuse) des vidéos en FMV (Full Motion Video). La version Pippin est en théorie uniquement compatible avec la console (j’en reparlerais) mais fonctionne sur Mac en pratique, et – surtout – propose des options très « Mac ». En réalité, c’est un des rares jeux qui propose des options : on peut choisir le nombre de couleurs (milliers – 16 bits -, 256 ou niveaux de gris), la taille de la fenêtre (et les détails) ainsi que quelques options liées au rendu. C’est particulier dans le sens ou le jeu est prévu pour la Pippin (et pas le Mac) donc en théorie ça ne sert à rien. On le verra surtout dans la vidéo, les réglages de base réduisent les performances : le jeu rame énormément et ça ne simplifie pas le gameplay. La seconde partie de la vidéo (vers 15:00) est avec les détails bas et en 256 couleurs et c’est nettement plus fluide.

Les options

L’autre truc, c’est que le jeu propose de sauver et permet même (enfin, semble permettre) de changer le nom du joueur. Mais il n’y a pas de clavier virtuel et j’ai tenté de brancher le clavier officiel de la console ou un clavier ADB sans succès.

Le nom du joueur

Pour le reste, c’est de la 3D pas accélérée du tout du milieu des années nonante, avec des vidéos pas géniales (mais en 480p) d’acteurs américains doublés en japonais. La fenêtre de jeu n’est pas énorme, c’est lent, saccadé et pas très maniable.

La jaquette


Le menu


Un extrait d’une vidéo


Le jeu

Le titre travaille en plein écran et utilise la manette, ce qui est déjà pas mal… mais aussi un souci. Parce que si le trackball de la console est passable, la croix directionnelle est assez horrible à l’usage. Pour les vidéos, on peut trouver le cast sur IMDB. Et donc pour résumer tout ce que j’ai écrit, c’est joli, mais c’est tout.