Mac ou Pippin ? Power Nazoler

Cette semaine, je (re)teste un jeu Pippin… mais sur Mac. Une partie des titres de la console d’Apple et Bandai fonctionne en effet sur les deux plateformes. Il s’agit ici de Power Nazoler.

Sur le coup, comme souvent, il n’y a pas beaucoup de choses à dire. Le jeu se lance sur un Power Mac sous Mac OS 9 (en anglais, le titre a visiblement ses propres polices) et propose deux exécutables : un pour les PowerPC, un pour les Mac à base de 68000. Je n’ai pas vu de différences flagrantes en lançant les deux sur mon Power Mac G3, mais il y en a peut-être. Le titre lui-même est strictement identique à la version Pippin, avec une fenêtre en 640 x 480 (la définition de la console) dans un cadre. Chose plutôt rare, on n’a pas le bureau en arrière-plan, ou une image noire : il y a un motif qui remplit l’écran. On a les mêmes fonctions, sauf la tablette qui nécessite une extension sous Mac OS, mais l’impression est de la partie.




On peut dessiner à la souris

Le seul point sur lequel je peux revenir, même s’il est courant dans les jeux Mac de l’époque, c’est le titre du jeu inscrit dans la fenêtre. Parce que sous Mac OS, c’est une sorte de bidouille bizarre. En fait, ce n’est pas une image placée sur le disque, mais des icônes associées à des fichiers vides, placées à un endroit précis. C’est une des fonctions du Finder : il permet de garder la position des icônes dans un fichier de préférence (caché), et en mettant des fichiers vides avec des icônes découpées correctement on peut avoir ce genre d’effets. Et comme les CD-ROM sont en lecture seule, même si l’utilisateur déplace les icônes (comme moi dans la seconde image), la réouverture du volume récupère l’emplacement original.

Un joli effet


Avec une solution bien pensée