Nabaztag/tag : un peu de technique

Je parlais il y a peu du Nabaztag et du côté technique de la bête, et si on parlait du Nabaztag/tag, maintenant ?

Le Nabaztag/tag, en plus d’intégrer un micro et un lecteur de puces RFID, modifie assez fondamentalement l’architecture interne. Le processeur central est un ARM un peu plus puissant que celui du Nabaztag et la mémoire est plus importante, avec notamment 1 Mo de RAM. Le CPU est un ARM7 à 30 MHz, il est donc bien loin de nos Cortex A9 et autres Swift…

Point intéressant, la partie Wi-Fi évolue pas mal : d’une carte qui effectue tout matériellement on passe à une carte qui n’effectue que très peu de choses, avec une implémentation logicielle d’une bonne partie des fonctions. Elle est compatible 802.11g et est interfacée en USB en interne. Bonne nouvelle, elle gère le WPA.

Comme le premier Nabaztag, le Nabaztag/tag utilise une machine virtuelle en interne. Au lieu d’un langage de type assembleur, on passe à un langage plus typé, Metal. Conçu par Sylvain Huet, ce langage a été implémenté dans le lapin.

En gros, un petit programme de boot permet la connexion au réseau Wi-Fi pour se connecter à Internet et télécharger en RAM un second programme qui permet de faire vivre le lapin. Techniquement, il est donc possible de modifier complètement le comportement du lapin en adaptant le code, ce qui a été fait avec certains serveurs alternatifs.

Pour les amateurs, le code source du Nabaztag/tag est disponible.