Test du Nanoleaf Aurora, les panneaux lumineux HomeKit

J’aime bien les lampes de couleurs et les objets connectés, et quand j’ai vu le kit Nanoleaf Aurora, j’ai un peu craqué. Du coup, petit test de cet accessoire compatible HomeKit.

Le kit de base Aurora comprend plusieurs choses. D’abord, le plus important, 9 « lampes » à LED. Il s’agit de plaques triangulaires qui contiennent un tas de LED qui peuvent être gérées depuis une application dédiée, depuis un panneau de commande ou depuis l’application HomeKit. En plus des panneaux, on trouve aussi un bloc de commande et un chargeur. Pour relier les pièces, le kit utilise une technique assez intéressante : de petites pièces avec des contacts, qui se glissent entre les panneaux. Chacun d’eux dispose de trois emplacements pour la pièce en question, ce qui permet de faire pas mal de figures géométriques. Enfin, la boîte propose de quoi fixer les panneaux au mur, des bandes autocollantes double face qui semblent solides.

Le kit

Le placement n’induit pas trop de contraintes. La première est logique : il faut qu’il existe un chemin entre chaque pièce et le bloc d’alimentation. La seconde vient du nombre de panneaux, 30 au maximum : vu le prix et la taille, de quoi voir venir. Enfin, le seul véritable problème pour moi vient de l’alimentation : il n’y a pas de cache pour le câble, assez long, et on trouve un bloc au milieu. La société propose aussi des pièces de contact flexibles (par exemple pour mettre l’Aurora sur deux murs) et bientôt un kit de montage à visser.

Au mur chez moi


En couleurs

Actuellement, l’Aurora se contrôle essentiellement depuis un smartphone. Premièrement, avec une application dédiée, qui propose pas mal d’options. Deuxièmement, via HomeKit (et l’application Maison) sous iOS. Troisièmement, avec deux boutons sur l’appareil lui-même : un pour allumer/éteindre et un pour changer de scène. Il est aussi compatible Alexa et Google Assistant, mais je n’ai pas testé. La société compte aussi sortir un contrôleur physique et un récepteur dédié à la musique.

L’emplacement pour la connexion


Le boîtier de commande

Question luminosité, c’est 100 lumens par panneau, avec un IRC de 80 (ce ne sont pas des lampes pour un usage classique) et une consommation de 2 W par panneau. Petit défaut pour moi, le Wi-Fi travaille uniquement en 2,4 GHz, ce qui n’est pas toujours très pratique.

Ca donne quoi ?

Dans l’application Maison, on peut régler la luminosité, évidemment allumer et éteindre et lier les lampes au reste de l’installation. Niveau couleur, on peut simplement choisir une teinte précise. Globalement, c’est assez limité mais utilisable quand on a plusieurs appareils.

La luminosité


Les couleurs

Avec l’application dédiée, on a nettement plus d’options, dont la possibilité de charger des scènes dans l’Aurora. Par exemple, une animation de flammes, des mouvements, déclencher une animation à une heure précise, etc. C’est complet, mais pas franchement intuitif. Bon, j’ai rarement vu un avertissement contre l’épilepsie dans autre chose qu’un jeux vidéo.

En fonction de l’heure


Les scènes


L’interface un peu chargée et confuse


Attention les enfants

A 25 % de luminosité en soirée, c’est très agréable derrière le téléviseur comme lumière d’ambiance, avec un côté ludique un peu plus important que les Hue, même si les mouvements peuvent gêner.

Le problème du prix

Alors, parlons des trucs qui fâchent. Le prix. 210 € chez Amazon pour le kit, 65 € pour trois panneaux en plus.

Bon, ça reste cher tout de même et c’est clairement un achat coup de coeur, mais j’en suis très content.