Les joies des protections qui disparaissent : le cas OrangeWare

Il y a quelques jours, je parlais des cartes Wi-Fi 108 Mb/s et des pilotes d’OrangeWare. Et en voulant continuer à tester, je suis tombé sur un os : impossible d’activer le logiciel.

Je m’explique : le pilote Wi-Fi est une version de démonstration (10 minutes) qui était payant. La société n’existe plus (en tout cas, le site est mort depuis 2011) mais j’espérais deux solutions. La première, c’est qu’un lecteur (merci Gilles) m’a envoyé son code d’enregistrement qui date de 2007. La seconde, c’est que la présentation de l’époque indiquait ceci.

This Macintosh compatibility is offered by 3Com at no charge to its users.

De ce que je comprenais, les cartes 3COM n’avaient pas besoin d’enregistrement. J’ai donc trouvé une carte 3COM (deux, en fait) pour tester. Premier échec, du coup : si l’application affiche bien un logo de la marque, le comportement reste le même : ça coupe après 10 minutes.

Une carte CardBus 11a/g avec une antenne rétractable


Cette carte PCI contient sûrement une carte Mini PCI

Ensuite, l’enregistrement. Le pilote passait par esellerate, une solution qui passait par un serveur pour valider la licence. Passait, parce qu’a priori la société a fermé ses serveurs l’année dernière. En fait, je n’ai pas trouvé d’informations, le site ne marche plus, mais impossible de se connecter : le module d’enregistrement donne une erreur.

Le logo 3COM apparaît


Impossible d’aller au-delà

Le résultat, c’est que je ne peux pas tester et que le logiciel n’est plus utilisable – et ce n’est sûrement pas le seul -. Cet exemple montre encore une fois que les DRM, surtout quand ils dépendent de serveurs externes, c’est une très mauvaise idée. Dommage.