Mais que faire avec le Raspberry Pi Zero ?

J’ai reçu un Raspberry Pi Zero (un achat compulsif, j’ai pratiquement tous les modèles sortis depuis 2012), mais une question se pose maintenant : que faire avec ?

Le Raspberry Pi Zero, c’est un Raspberry Pi « 1 » avec beaucoup de choses en moins, juste le strict minimum. Un emplacement microSD, une sortie Mini HDMI (qui nécessite un câble dédié), une prise micro USB OTG (qui nécessite souvent un câble supplémentaire) et une une prise micro USB pour l’alimentation. Le SoC de la version classique (ARM11) est cadencé à 1 GHz (plus rapide que les 600 MHz de la version de base) et possède 512 Mo de RAM. Dans les nombreux trucs en moins, on note donc les GPIO sans broches, l’absence de sortie audio analogique, la sortie vidéo analogique pas câblée (mais présente), l’absence de connecteur pour l’appareil photo et surtout l’absence d’Ethernet. Les changements permettent de faire une carte à un prix vraiment bas, du coup.

Le problème du Zero, en dehors du passage au micro USB OTG et au Mini HDMI (qui nécessitent tous les deux des adaptateurs), c’est l’absence d’Ethernet/Wi-Fi. C’était déjà un peu mon problème avec les Raspberry Pi A et A+ : tous les projets que j’imagine nécessitent une connexion à un réseau, parfois deux, et avec un seul port USB, ça devient vite énervant. Parce que brancher un adaptateur Ethernet ou Wi-Fi, ça comble souvent déjà la différence avec un modèle B, et ensuite parce que quand je dois régler un truc, je n’ai pas de port USB libre pour un clavier ou une clé USB.

Trois générations

Trois générations

Pour le moment, j’ai quelques idées – j’en reparlerais – mais je trouve tout de même que le Raspberry Pi Zero manque d’intérêt dans la pratique, même s’il s’agit d’un excellent coup marketing. Sauf pour les montages qui demander une carte extrêmement compacte, un simple Raspberry Pi B+ offre nettement plus de fonctions pour un prix pas tellement plus élevé quand on prend en compte le coût d’un adaptateur Ethernet (il faut compter un bon 10 € en France pour un micro USB basique) et des accessoires annexes (adaptateurs, câbles, etc.).