Hooverphonic en Hi-Res Audio

Je parlais du FLAC récemment, mais aussi de mon groupe préféré, Hooverphonic. Et je me suis rendu compte qu’il était possible d’acheter certains de leurs morceaux en Hi-Res Audio.

Le Hi-Res Audio, c’est quoi ? Un label géré par Sony pour vendre des produits capables de prendre en charge de l’audio en 24 bits et 96 kHz. C’est nettement au-delà de la « qualité CD » (16 bits, 44 kHz) et c’est donc normalement meilleur. Bon, sur ce point, je vous avoue que je suis un rien dubitatif, dans le sens ou le 44 kHz suffit amplement pour les possibilités des oreilles humaines. Personnellement, je n’entends pas réellement la différence quand je fais un test en aveugle, en dehors des éventuelles différences de mixage dans certains cas. Mais ça rassure les gens qui payent vraiment très cher du matériel d’exception (utile ou pas), donc pourquoi pas. De toute façon, ça ne risque pas de dégrader le son, et le seul inconvénient c’est éventuellement des fichiers qui prennent plus de place.

In Wonderland, mais en Hi-Res Audio

Dans le cas d’Hooverphonic, donc, un album est disponible en Hi-Res Audio, et c’est le dernier qui a été distribué par Sony (ce qui semble logique), In Wonderland. C’est vendu par Qobuz, mais d’autres fournisseurs proposent les mêmes fichiers. C’est un peu cher (17 € en Hi-Res Audio, contre 12 € en qualité CD) mais j’ai voulu tenter pour voir si j’entendais la différence (non). Au passage, macOS supporte ça sans soucis, tout comme iOS dans une certaine mesure : il faut un DAC adapté. Les interfaces audio USB qui supportent le 24 bits et le 96 kHz ne sont pas rares, même si pas mal d’appareils se limitent souvent au 48 kHz tout de même, mais avec de bonnes enceintes (ou casques) certains assurent entendre la différence.

Le côté intéressant de la chose, c’est que ce n’est pas le premier album distribué en Hi-Res Audio (ou équivalent) mais c’est le premier qui est à peu près accessible. En fait, il y a de l’audio 24 bits et 96 kHz sur le DVD fourni avec certaines éditions de No More Sweet Music, mais c’est un peu plus compliqué d’en profiter. Le son est en PCM sur un DVD, donc ce n’est pas trivial à extraire et les lecteurs de DVD sont rarement capables de sortir correctement de l’audio à ce débit ou même de traiter correctement le signal. De même, quelques DVD bonus contiennent du DTS en 24 bits et 96 kHz (au mieux) mais le DTS est un codec avec pertes, donc ce n’est pas nécessairement intéressant.

Disons que même si je n’entends pas la différence, ça m’a permis de tester la conversion du FLAC vers l’ALAC avec des morceaux obtenus légalement…