Maintenance et petit essai d’une Color StyleWriter 2200

Je vous ai déjà dit que je n’aime pas les imprimantes ? Personne n’aime les imprimantes. Mais de temps en temps, j’ai besoin d’une imprimante pour des tests (enfin, besoin est un grand mot, mais vérifier que ça marche demeure intéressant). Et la Color StyleWriter 2200 est un candidat sympa.

Bon, plus exactement, la Color StyleWriter 2200 est un candidat pratique. C’est la seconde imprimante portable d’Apple, après la Portable StyleWriter. Cette dernière était une Canon BJ-10SX avec une moustache (j’aime cette expression) et c’est littéral : c’est la Canon avec une autre couleur et un adaptateur LPT vers série (le PowerPrint). La Color StyleWriter 2200 (je vais éviter le Color dans la suite) est une imprimante proche de la Canon BJC-70 mais différente. Elle est compacte, légère (~1,5 kg et 350 g d’adaptateur secteur) et parfaitement compatible Mac (et Pippin). Elle propose une prise série (mini DIN 8 broches), s’alimente avec un bloc externe (son principal défaut, surtout vu la tension de 13 V) et peut même fonctionner avec une batterie externe (que je n’ai pas). Le côté intéressant, c’est qu’elle fonctionne avec les mêmes pilotes que la Color StyleWriter 2400 et la 2500. J’en ai trouvé une vraiment pas cher récemment, mais il a fallu un peu de maintenance (et ce n’est pas encore parfait).

Le précédent propriétaire a mis un joli aide-mémoire


Premier point, elle faisait un bruit d’enfer, mais c’était juste une pièce sortie de son emplacement. J’ai commencé par nettoyer les rouleaux, même si je n’ai pas trouvé les outils de maintenance de l’époque. Mais un coton-tige avec de l’alcool isopropylique, il est possible d’obtenir un bon résultat. Après nettoyage, le Mac la reconnaît… mais je n’ai rien en sortie.

La prise série


Le (gros) bloc

Les cartouches

C’est une imprimante Canon, donc il y a un truc : les têtes d’impression sont séparées de l’encre elle-même. Les cartouches avec une tête d’impression sont introuvables (en tout cas, je n’en ai pas vu à un prix valable) mais j’ai trouvé par contre assez facilement des cartouches classiques. Petit aparté, d’ailleurs : j’ai commandé des cartouches à deux vendeurs tiers sur Amazon et j’ai reçu les cartouches dans des emballages identiques avec une lettre (presque) identique et une adresse de départ proche. C’est assez bizarre du coup : d’une façon ou d’une autre, c’est le même vendeur ou en tout cas le même fournisseur. Pour information, voici les références des cartouches : BC10 pour l’ensemble cartouche/tête (noir), BC11E pour la tête couleur+noir, BLC10 pour la (grosse) cartouche noire, BCL11BK pour la petite cartouche noire et BCL11C pour la cartouche couleur.

Un texte


Un autre

Après le changement de cartouche, le noir a fonctionné directement mais pas la couleur. Et même après un nettoyage des têtes à l’alcool, c’est encore un peu compliqué : j’ai du bleu et du jaune, mais pas trop de rouge. En théorie, la méthode la plus efficace passe par un bac de nettoyage à ultrasons, mais je ne suis pas équipé pour ça.

Les cartouches compactes

Mais pour quelques essais avec un Mac et pour vérifier si un jeu imprime correctement sur la Pippin, le fait de n’avoir que le noir n’est pas réellement un problème.

Uniquement du noir


Il manque un truc


Ici aussi

Maintenant, pourquoi est-ce un candidat pratique ? Parce que l’imprimante est compacte (ça ne prend pas trop de place, nettement moins que la StyleWriter 2400), prend des cartouches qui se trouvent encore sans soucis pour une dizaine d’euros (pour trois), et est compatible avec pas mal de Mac (et la Pippin dans mon cas). Par contre, ce n’est pas la plus rapide (5 pages par minutes en théorie, nettement moins en couleurs) et la maintenance demeure un peu compliquée. Dans mon cas, je n’ai pas toutes les couleurs, donc, et le mécanisme qui récupère le papier est toujours un peu capricieux. Une fois que le papier est bien inséré, ça marche, mais elle ne « prend » pas toujours le papier du premier coup.

Depuis la Pippin