Une analyse des ROM de la Pippin

J’avais déjà parlé de ça, mais la Pippin dispose de plusieurs ROM (debug, 1.0, 1.2 et 1.3, plus quelques bêta) et un bidouilleur (qui par ailleurs m’ai aidé pour tester la version Pippin de Journeyman Project) s’est attaqué à la comparaison des ROM.

Son article donne quelques pistes intéressantes sur la façon dont la Pippin démarre et pourrait permettre de développer des homebrew d’une façon ou d’une autre. De plus, il a trouvé des informations sur le pilote des lecteurs de CD qui expliquent mes soucis : les ROM 1.2 et 1.3 n’ont pas les mêmes pilotes. On peut noter la présence de données qui indiquent qu’il est possible de booter en réseau (bon, en AppleTalk…).

Dans son second article, il s’attaque spécifiquement à la ROM 1.0 – la plus courante sur les Pippin japonaises – et montre comment Apple empêche de démarrer sur autre chose qu’un lecteur de CD-ROM interne. Ça prouve surtout que la Pippin ne peut pas démarrer sur autre chose, sauf évidemment avec une ROM GM. Il montre aussi comment fonctionne une partie de l’authentification, mais pour le moment sans trouver comment la contourner.

Dans l’ensemble, le travail est intéressant et si la clé RSA utilisée pour l’identification est trouvée, on pourrait même facilement proposer des CD utilisables sur n’importe quel Pippin, alors qu’actuellement il faut un dongle, une ROM GM ou une ROM 1.3 pour ça.

Si ça vous amuse de jouer avec ça, j’ai des dumps des ROMs de la console sous la main et ce programme disponible sur GitHub permet d’extraire les données dans un format lisible.