Une imprimante à étiquettes compatible Mac et iOS

Il y a quelques mois, je parlais de mes déboires avec une imprimante à étiquettes Dymo. Depuis, j’ai trouvé un modèle bien plus satisfaisant : un modèle Brother compatible AirPrint, la QL-810W.

Par rapport à la Dymo, elle est plus onéreuse (~180 € prix public, mais on la trouve vers 110 € facilement) et un peu plus grosse. Elle ne nécessite pas de batterie (plutôt un avantage ici) mais elle se branche à une prise avec un gros transformateur. Elle est Wi-Fi mais peut se connecter en USB : la configuration peut s’effectuer avec un câble (depuis le Mac) ou en WPS si votre point d’accès le supporte. Petite astuce avec les bornes AirPort, le mode WPS ne passe pas par un bouton physique mais par l’utilitaire Apple. Une fois installée, l’imprimante accède au réseau Wi-Fi et vous pouvez ranger le câble USB. Pour les amateurs, il existe une batterie pour la rendre nomade, mais c’est un accessoire plutôt onéreux : comptez ~115 €.

L’imprimante

Tout l’intérêt dans mon cas vient de la compatibilité AirPrint. Brother livre un programme (P-Touch Editor) assez bien fait – mieux que le programme de Dymo, en tout cas – qui est capable de déterminer les étiquettes présentes dans l’imprimante et adapter le contenu. Mais grâce à AirPrint, il est possible d’imprimer depuis n’importe quel logiciel (Word, Pages, etc.) sans installer de pilotes. Donc quand une nouvelle version de macOS sortira, pas besoin d’attendre que Brother se bouge : ça fonctionnera.

Sous macOS


Le logiciel fourni

AirPrint a aussi un avantage : on peut imprimer depuis iOS. Il y a une application dédiée (Brother iPrint & Label) mais ça fonctionne depuis les applications iOS qui supportent l’impression. Donc on peut sorti des étiquettes depuis Pages, les notes, etc. La seule contrainte, comme sous macOS du reste, c’est qu’il vaut mieux pouvoir définir le sens du papier et la taille d’impression. Ce n’est pas très efficace avec une page web, une note, etc. Mais avec Pages, on peut tout régler au poil, pour une impression directe.

On peut imprimer directement depuis iOS


Le logiciel détecte les étiquettes

Dans l’ensemble, je suis donc plutôt content d’une imprimante (ce qui est assez rare dans mon cas). Ma seule interrogation reste le comportement dans la durée : la Dymo fonctionnait bien au départ, mais elle a vite posé des soucis. Ici, le côté matériel me semble plus fiable dans le fonctionnement de base – elle ne dépend pas d’une batterie – et la partie logicielle passe par AirPrint, ce qui devrait simplifier les choses sur le long terme. L’avantage d’un standard de ce type par rapport à des pilotes me semble évident : le fonctionnement de l’imprimante va dépendre d’Apple et pas du fabricant de l’imprimante. Ca implique un support à moyen terme au moins, Apple ne devrait pas arrêter la prise en charge AirPrint ni changer totalement le protocole, surtout vu le nombre d’appareils compatibles. Au passage, Airprint risque de devenir un pré-requis dans le futur : Apple ne va plus s’occuper des pilotes d’imprimantes dans le futur.

Quelques essais