Les joies de l’APS (dernier retour)

Il y a quelques années, j’avais parlé d’un appareil photo APS équipé d’un écran, ce qui était un peu étonnant. J’avais aussi parlé d’un lecteur de cartouches APS, le Fuji AP-1, mais le mien ne fonctionnait pas. Depuis, j’ai développé quelques pellicules et récemment trouvé une version française du Fuji AP-1 qui fonctionne.

Le Fuji AP-1, donc, est un gros appareil japonais (ici en version européenne) dans lequel il faut placer une cartouche développée. Il va ensuite dérouler la pellicule et scanner directement le contenu. Il permet d’annoter (magnétiquement) les images et de les regarder sur un téléviseur. Comme il date de la fin des années nonante, il se contente de sorties vidéo analogiques : du composite et du S-Video. J’ai donc sorti mes cartouches (ainsi que celle trouvée dans le lecteur) et une carte d’acquisition.

Le lecteur


Quelques sorties

L’appareil est bruyant, parce qu’il déroule la pellicule, et c’est assez lent (une à deux secondes pour passer d’une image à une autre). Question qualité, ce n’est évidemment pas génial : l’APS est moins bon que le 24×36 classique au départ, et la sortie vidéo se limite au S-Video en PAL, donc à du 576p (480p en NTSC). Mes photos ont en plus une qualité un peu faible pour une raison un peu bête : mes pellicules étaient périmées.

Une cartouche APS


Le 4 en blanc indique qu’elle est développée

On peut afficher la date, le numéro de la photo et quelques informations sur la photo elle-même, mais mes pellicules ne contenaient pas les données. Pour la date, mon appareil n’était pas réglé, mais un des pellicules montre bien la date (1998). Le lecteur a la bonne idée de bien cadrer les photos : l’APS propose trois ratio (H, C et P) et s’il est mal interprété, l’image est déformée.

L’interface


Quand la cartouche est déroulée


Une erreur éventuelle


Une autre erreur

Le Fuji AP-1 n’est donc pas un moyen efficace pour numériser des photos APS, c’est juste un moyen rapide pour vérifier le contenu d’une cartouche avant d’éventuellement faire développer les images pour effectuer une numérisation propre.

On a une date ici


Une pellicule périmée en mode H


La même en mode C


La même en mode P


Une photo vue dans une des cartouches


En mode panorama


Chez Canard PC (et périmé)


Ma tondeuse