GyroPoint, la souris ADB qui flotte dans les airs

Quand je vois des trucs ADB un peu atypique sur eBay, je résiste rarement : je tente. Et le GyroPoint Pro II de chez Ixmicro est plutôt atypique dans son genre : il s’agit d’une souris qui flotte dans les airs.

L’appareil utilise la technologie de Gyration sous licence (la société existe toujours) et ne nécessite pas de pilotes pour fonctionner, il est reconnu comme une souris standard. La mise en place est un peu particulière, j’ai eu un peu de mal à le faire fonctionner, donc je vais vous expliquer ça.

La souris

Premièrement, il y a la base de réception. Elle sert de récepteur sans fil et se branche en ADB sur un Mac. Elle offre une prise de type RJ avec si fils pour la connexion au Mac : un câble propriétaire avec la prise RJ d’un côté et une prise ADB mâle de l’autre est nécessaire. La base n’a pas de seconde prise ADB pour le chaînage, attention. Une seconde prise RJ, plus étroite, sert à la connexion avec la souris elle-même si vous décidez de l’utiliser avec un fil. le câble propose la même prise RJ de chaque côté. Enfin, sous la base, on trouve quatre dip switch pour régler la fréquence.

La base


Les switchs


Le câble propriétaire

Deuxièmement, la souris. Elle nécessite deux piles AA (en sans fil) et la prise RJ pour la connexion sans fil se trouve sous les piles. Un gros bouton violet sert à activer le mouvement : il doit être pressé pour effectuer un mouvement. La souris a aussi deux boutons (le second fonctionne comme le premier sous Mac OS, dommage) et – surtout – un bouton d’allumage. Il faut presser ce dernier quelques secondes pour allumer la souris. Enfin, en face des piles, il y a les mêmes quatre dip switch pour la fréquence.

Le bouton d’activation


La prise RJ et les switchs sous les piles

Pour faire fonctionner la souris, il faut donc mettre la même fréquence avec les dip switch, allumer la souris et presser le bouton du bas pour faire bouger le curseur. Un double clic sur le bouton du bas bloque la souris en mode déplacement, ce qui peut être pratique. Ensuite, c’est assez intuitif : un mouvement vers le haut fait monter le curseur, un mouvement vers le bas le fait descendre, etc. C’est plutôt efficace pour une technologie pas franchement récente. Le seul défaut, inhérent à ce genre d’appareils, c’est qu’il faut souvent « recentrer » l’appareil. En mode libre, on perd vite le curseur et les mouvements deviennent rapidement trop ample. Il faut donc désactiver le mouvement, recentrer physiquement la souris en face de l’écran et ensuite continuer. Je suppose que c’est utile dans certains cas d’un point de vue ergonomique, mais l’appareil a par contre un défaut pour moi : c’est assez gros dans la main et mon poignet souffre rapidement, ce qui n’est absolument pas le cas avec ma Magic Mouse qui est très plate.