Petit test : la manette Super Nintendo pour Nintendo Switch Online

Après des mois de rupture, la manette de Super Nintendo pour Switch a été disponible chez Nintendo (elle ne l’est plus). Elle complète ma colletion : j’ai donc deux manettes de Super NES (européenne et japonaise), des manettes de Famicom et de NES, une manette de Nintendo 64 (qui ne varie a priori pas selon le pays), une manette de Mega Drive européenne et une japonaise, avec six boutons.

Il me manque les versions américaines pour la Genesis et la Super NES (la version NES est a priori la même qu’en Europe), donc si quelqu’un en Amérique du nord est abonné Switch Online et veut m’aider, je suis preneur.

Ce test va aller assez vite, pour une bonne raison : la manette est la même que la version japonaise, avec les mêmes avantages – c’est une bonne reproduction – et les mêmes défauts, comme l’absence de boutons home et capture. Elle se charge en USB-C avec le câble USB-A vers USB-C fourni et elle fonctionne en Bluetooth.

On peut voir le logo qui diffère et la police de start et select

Visuellement, il y a une différence : le logo. On passe de « Nintendo Super Famicom » à « Super Nintendo Entertainment System ». On peut aussi noter que la police des boutons select et start n’est pas la même, mais l’agencement des boutons et les teintes ne changent pas.

Ça marche bizarrement en MFi

Question compatibilité Apple, c’est un peu particulier, j’en avais déjà parlé. J’ai pu faire quelques essais un peu plus approfondis : la manette est reconnue comme un microGamepad par macOS, c’est-à-dire un mode équivalent à la Siri Remote. Dans ce mode, on n’a que les directions et deux boutons (A et X) avec un problème important lié à l’agencement des manettes : il n’y a pas de bouton home. C’est un peu idiot, mais du coup, on ne peut pas revenir dans les menus sur l’Apple TV, par exemple. Globalement, c’est donc à peu près inutilisable en mode MFi…

Après, ça reste une bonne reproduction, pratique avec l’émulateur de Nintendo sur la Switch. Et sur Mac, c’est parfaitement utilisable avec Open Emu (par exemple) et tous les logiciels qui prennent en charge le mode HID. C’est surtout compliqué avec les applications iOS ou celles issues d’Apple Arcade, donc. Le principal problème, c’est vraiment le fait de pouvoir en acheter une, en réalité…

Enfin, il faut noter que sur les manettes originales, il y a une différence entre les manettes japonaises et européennes : la longueur des câbles. Celui des versions européennes est nettement plus long, mais c’est évidemment un problème qui ne se pose pas sur des manettes Bluetooth.