Petit test : la manettes Sega Genesis pour Nintendo Switch Online

Dans les trucs idiots que j’ai collectionné, il y a donc les manette Nintendo Switch Online. Et j’ai enfin la dernière de la collection : celle de Genesis, le nom américain de la Sega Mega Drive.

Nintendo a sorti des manettes de NES/Famicom (l’Europe et les États-Unis ont eu les mêmes), de Super Nintendo (US et Europe) et Super Famicom, de Nintendo 64 (la même dans les trois régions) et donc de Sega Genesis/Mega Drive.

Assez bizarrement, Sega a en effet changé le nom de la console aux États-Unis : elle s’appelle Genesis. La manette Nintendo a exactement le même design que l’européenne, alors que le Japon a récupéré la version compacte dotée de six boutons. On a donc toujours la croix directionnelle, trois boutons, un start et des boutons supplémentaires pour la Switch. Sur le dessus, on a le bouton de capture d’écran, le bouton Home et l’anachronique bouton Mode, qui n’existe pas sur la version originale de la manette.

Les trois manettes

Visuellement, c’est la même manette que l’européenne, avec les mêmes couleurs : seul le logo change.

USA vs. Europe


Sega Genesis

D’un point de vue technique, rien ne change : elle fonctionne comme la version européenne sur la Nintendo Switch. Elle se charge en USB-C, ne fonctionne pas en USB HID mais est reconnue en Bluetooth sur un Mac. La page de la version européenne offre un peu plus de détails.

Les couleurs

La manette reprend les couleurs de la toute première version américaine : des flèches rouges sur la croix directionnelle avec des points blancs dans les diagonales. Le bouton start est blanc, le mot trigger placé au-dessus des boutons et le marquage des boutons est rouge. La seule entorse à cette version est le bouton B : il est orné d’un point en relief qui permet de le trouver plus facilement, et il n’est apparu sur les versions américaines qu’avec une mise à jour de la manette.

Le site SegaRetro montre que la manette a un peu évoluée avec le temps : les dernières versions ont un marquage totalement blanc pour la croix directionnelle, le mot trigger placé sous les boutons et un marquage noir sur ces derniers. Sega a aussi ajouté le nom des boutons sur la manette elle-même en blanc.

La couleur du bouton start permet dans certains cas de reconnaître l’origine de la manette : il est (parfois) rouge en Europe (avec la Mega Drive 2) et bleu sur les variantes asiatiques.

La suite ? Dans l’absolu, il manque un modèle de manette Genesis/Mega Drive : la version six boutons européennes, qui n’est pas la même que la version japonaise. De même, les couleurs de la version trois boutons japonaise ne sont pas les mêmes que celles des deux autres. Dans les autres consoles possibles, il y a les Game Boy, mais c’est peu probable. Pour les consoles suivantes, la Nintendo Switch est un peu limitée pour émuler le GameCube (les rares essais sont de l’émulation hybride) et il existe déjà une manette « officielle » pour la Switch.

On peut bien évidemment imaginer des consoles plus anciennes (comme la Master System de Sega) ou la Saturn, mais elle est compliqué à émuler.

Enfin, il faut noter un truc : dès le milieu des années nonante, les fabricants tendent à rationaliser l’offre. Les consoles ont donc souvent le même design dans tous les pays, ou presque. Et les manettes suivent la même voie : en dehors de quelques cas particuliers comme la manette Dual Analog Controller de la PlayStation qui était différente au Japon ou celle de la première Xbox, les manettes sont à peu près les mêmes partout.